YAHYA JAMMEH Crédit photo : Senenews |
Ce 10 janvier la Cour suprême doit étudier l'appel de
Yahya Jammeh concernant les résultats de la présidentielle qu'il avait acceptés
avant de tenter un forcing . La Cour Suprême de la Gambie doit statuer ce mardi
sur les recours en annulation de la présidentielle de décembre déposé par
Jammeh.Ces cinq juges étrangers sont notamment des nigérians et des
Sierra-Léonais sollicités par le président sortant.Alors qu'il était censé être
à Banjul depuis quelques jours, le juge sierra-léonais Nicolas Browne-Mark a
été aperçu lundi à Freetown selon BBC .Concernant le juge Nigerian Onogeme
Uduma qui doit siéger aujourd'hui en qualité de président de la Cour Suprême,
il a déjà fait savoir ce week-end aux autorités gambiennes "qu'il ne
pourrait être disponible qu'en mai ou en novembre".Dans une lettre au
ministère gambien de la justice, il explique que la date choisie n'est pas
compatible avec ses obligations vis-à-vis de l'agenda judiciaire de son
pays.Yahya Jammeh a donc désormais très peu de marge de manœuvre pour faire
invalider les résultats de la présidentielle de décembre.Cinq juges gambiens de
la Cour Suprême ont remis véhicules de fonction et autres aux autorités et
quitté le pays.Par ailleurs Muhammadu Buhari, Ellen Joahnson Sirleaf et Ernest
Bai Koroma vont encore une fois demander à Yahya Jammeh de se retirer du
pouvoir.Ainsi en a décidé un nouveau sommet extraordinaire de la CEDEAO sur la
Gambie ce lundi à Abuja.Cette deuxième mission des chefs d'Etat de la Cédéao
intervient dans un contexte
Cette meme Cour
suprême qui est l'attraction de la
journée est dans l'agonie depuis plusieurs mois ,
via un
communiqué, a ainsi précisé ne pouvoir siéger qu’aux mois de mai et novembre et
a prié les différents acteurs politiques à respecter le calendrier judiciaire
républicain.
Maintenant reste
à savoir si Adama Barrow, ne va pas
encore patienter avant de prendre les destinées de la Gambie.Ce qui
permettrait à Yaya Jammeh de continuer à assumer ses fonctions de Président de
la République jusqu’au moins le mois de mai prochain.
Le début de la procédure va donc débuter dans cinq mois
et il y aura toujours ce vide juridique qui confortera Yahya Jammeh dans sa
position d’homme fort de la Gambie d’ici mai ou novembre.
Reste maintenant
de savoir quelle sera la posture de la communauté internationale, puisque la
CEDEAO a décidé de ne pas envoyer de forces militaires en choisissant la voie
diplomatique. Une rencontre avec Yahya Jammeh est d’ailleurs prévue cette
semaine.
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