mercredi 25 janvier 2017

CESTIENS MOBILISES

Les étudiants du Cesti ont procédé ce mercredi 25 janvier 2017 au lancement de l'ashtag #CESTMOB (Cestiens Mobilises  .
Cette initiative selon Fatou Niang , étudiante en master vise à rassembler les cestiens sur la toile afin de faire valoir leurs nombreux acquis.#CESTMOB veut aussi
Positionner le label Cesti sur la toile par rapport aux événements comme la Can , les élections  entre autres
Objectifs.les initiateurs se fixent comme objectifs : la Préservation de l'image du Cesti par des informations crédibles ,
donner â cette prestigieuse école une image sérieuse par le truchement de #CESTMOB
Fatou Niang et ses camarades entendent faire de cet ashtag différent des autres.Ainsi , Ils pourront compter sur le soutien de direction selon Docteur Mamadou Ndiaye chargé de communication du Cesti "nous voulons que nos étudiants aient une culture numérique.nous sommes prêts à vous apporter notre soutien."


Cheikh Anta Diop raconté par ses contemporains





Le cinéaste sénégalais Ousmane William Mbaye a projeté ce mercredi 18 janvier à la salle foyer du CESTI  son documentaire sur Cheikh Anta Diop intitulé Kemtiyu.Dans ce film ,le cinéaste célèbre  l’auteur de Nations nègres et culture qui a  marqué son époque (1923-1986).Ce chef-d'oeuvre a aussi été un merveilleuse occasion pour ses amis et proches qui lui on rendu hommage
Parmi eux ,sa femme Louise Marie Diop Maes , la voix pleine d'émotions elle témoigne  "Je l’ai rencontré dehors, il m’a demandé un renseignement. On s’est revus par hasard, ce n’est pas plus compliqué que ça ! Finalement, on a décidé de se marier ».Quant à son ami chimiste Edouard Edelmann , il estime que le natif de Ceytu est  "un esprit extraordinairement rebelle".Ce contemporain de Cheikh Anta Diop révèle : « Je n’ai jamais rencontré quelqu’un d’aussi ouvert, d’aussi joyeux, d’aussi fort et d’aussi intelligent.le constat est le même chez Boubacar Boris Diop, intellectuel sénégalais, rappelle que Cheikh Anta Diop, avec tant d'admiration , l'écrivain raconte Cheikh :"non seulement il a écrit les mathématiques en wolof, mais il a aussi inventé l’alphabet du wolof et ceux d’autres langues africaines. A l’époque, il s’agissait de parler latin ou grec ! Césaire avait évoqué les élites africaines décérébrées, mais le cerveau de Cheikh Anta Diop est resté intact du premier au dernier jour ! ».Sans aucun , l'ancien étudiant de Sorbonne a renforcé la thèse de l'origine africaine de l'homme.Sa contribution a été grande comme l'attestent les propos de sa défunte épouse :" Son œuvre a posé les fondements d’un futur Etat fédéral d’Afrique noire, en 1960, rappelle-t-elle. C’est un programme, il suffit de le prendre et de l’appliquer ».

lundi 23 janvier 2017

Kalossy se développe à la vitesse des calèches




Enclavé et méconnu, le village de Kalossy est très en retard. Une si­tua­tion très compliquée pour les habitants. Ce village, situé dans la zone sylvo-pastorale et difficile d’accès, est con­fronté à plusieurs problèmes dont le man­que d’infrastructures sanitaire, éducative et sportive.

 Kalossy. A l’évocation du nom de ce lointain village, le réflexe impose une interrogation sur sa situation géographique. 318 kilomètres le sépare de Dakar, il est logé au nord du pays, dans le département de Louga, à cheval entre deux communes : Yang-Yang et Mbeuleukhé. Sa population est composée en majorité par les Wolofs et les Peuls qui cohabitent avec le cheptel. La profondeur du champ des yeux aperçoit une trentaine de maisons faites de ciment ou de paille, ceinturée par une immense, belle et lointaine forêt clairsemée qui charme l’œil grâce à la disposition des arbres et la beauté du sol que les habitants cultivent avec joie et peine ainsi que la diversité des animaux orientés par des bergers, bâton à la main, à la recherche de prairies vertes. En observant le mode de vie et les préoccupations de cette population, on sent que la précarité n’enlève en rien leur joie de vivre à côté de leur seul voisin : le troupeau, qui leur est si cher puisque l’élevage est la deuxième source de revenus après l’agriculture. A quelques mètres des maisons, un profond puits qui donne des vertiges permet d’abreuver les innombrables animaux. De l’autre côté du village, c’est le «penc», un grand espace en face de la mosquée en réfection qui abrite une petite bâtisse où jeunes et vieux cohabitent harmonieusement sous un arbre à palabres si propre à l’Afrique. C’est l’endroit le plus symbolique, c’est le lieu où les décisions les plus importantes sont prises après concertation. En milieu de journée, la chaleur s’intensifie, le vent chaud sèche les lèvres et rend poussiéreux les visages. Comparé aux villages environnants, Kalossy peine à sortir de l’ornière et est en retard sur plusieurs plans.
                                     
                                     Un rythme lent de développement


 Malgré une population qui ne cesse de croître, Kalossy ne dis­pose pas de poste de santé. En cas d’urgence, il faut parcourir 3 kilomètres pour rallier Mbeu­leukhé. Chaque matin, les femmes qui veulent acheter du pain ou des poissons attendent les véhicules à l’entrée du village pour s’approvisionner. Le trans­port aussi constitue un véritable problème, car pour se mouvoir, il faut se rabattre sur les charrettes tirées par des ânes ou des chevaux qui empruntent des routes sablonneuses et poussiéreuses. Ce lointain village semble plongé dans l’oubli, selon Sidy Mben­gue, un quadragénaire, de forte corpulence, teint noir qui brille sous l’effet du soleil ardent. Cet homme paré d’un joli blouson noir interpelle l’Etat quant aux nombreuses difficultés de son terroir : «Nous sommes laissés en rade. Kalossy est très en retard vis-à-vis des villages environnants. Notre village est enclavé, il n’y a pas de routes goudronnées .On se déplace difficilement. L’accès est un parcours du combattant», s’est-il plaint. Plus d’un siècle d’existence, le village n’est toujours pas électrifié, les habitants vivent sous la pénombre. Abdou Mben­gue, la trentaine révolue, air préoccupé, décrit la situation : «La marque de fabrique de Kalossy, c’est l’obscurité. Nous n’avons jamais bénéficié de l’électrification rurale tant vantée par le gouvernement. Ce qui est paradoxal, car nous sommes à 3 kilomètres de Mbeuleukhé qui en a bénéficié depuis plus d’une décennie. Cette situation porte préjudice aux élèves qui apprennent difficilement.»


                                         Un déficit d’enseignants


 A l’image des autres localités, le système éducatif à Kalossy souffre de plusieurs maux dont un manque criard d’enseignants. Le village ne dispose que d’une école élémentaire, assez vétuste avec des murs lézardés. Elle compte trois salles de classe, des tables-bancs supérieurs au nombre de potaches. Le problème majeur reste le déficit d’enseignants. Deux instituteurs transmettent difficilement les bases de l’enseignement général à 70 élèves du Ci au Cm2. Le directeur de l’école, Adama Guèye, explique la situation : «Nous sommes confrontés à un man­que criard d’enseignants. Mon collègue et moi travaillons d’arrache-pied pour s’occuper des 70 élèves du primaire. C’est très difficile de travailler dans ces conditions précaires. Cela se répercute sur les résultats.» Le chef de cet établissement interpelle l’Etat : «Les écoles de brousse souffrent énormément surtout du déficit d’enseignants. Je lance un appel au ministre de l’Education, Serigne Mbaye Thiam, pour qu’il satisfasse ces vieilles doléances au profit de l’école sénégalaise qui, à mon avis, mérite mieux.» Que son appel soit entendu ! L’unique mosquée de Kalossy embellie Les travaux sont en cours. Kalossy va bientôt pouvoir prier sur une mosquée digne de ce nom. La prise en charge est assurée par les populations locales et les ressortissants établis à travers le monde. Si certains ont apporté leur contribution financière, d’autres ont assuré la fourniture en ciment, fer et béton. Un acte salué par Asse Mbengue, un ressortissant de ce village : «Nous n’avons que notre village et nous devons participer à son développement. L’initiative est noble, je félicite et remercie tous ceux qui ont participé financièrement ou physiquement

jeudi 12 janvier 2017

Audio : Al Makhtoum séduit son monde

Vidéo : Cabella qualifie l'OM

L'Olympique de Marseille a atteint les 16èmes de finale de la coupe de France  dimanche à Toulouse.L'équipe phocéenne s'est imposée 2 buts à 1 grâce à un doublé de Rémy Cabella

  

mercredi 11 janvier 2017

La Diaspora au Parlement



Parlement Sénégalais
Crédit photo : Africa pub
L'Assemblée nationale sénégalaise a adopté une loi  ajoutant 15 parlementaires pour la diaspora. Une nouveauté au Sénégal, adoptée suite au référendum sur la Constitution du 20 mars 2016. Cette mesure porte à 165 le nombre total de députés élus.
 Selon Moustapha Diakhaté, président du groupe parlementaire de la majorité cette loi  va permettre à la diaspora d’élire des députés issus de son sein, c’est un pas pour la consolidation de la démocratie
Lors des discussions préalables, la question était de savoir s’il fallait insérer les dix nouveaux députés dans les 150 sièges déjà existant afin de ne pas entraîner de rémunérations supplémentaires en procédant à un aménagement des textes – proposition défendue par l’opposition – ou bien augmenter le nombre de sièges. C’est cette seconde option qui a été adoptée, le nombre de députés représentant les Sénégalais de l’étranger étant finalement fixé à quinze parlementaires.

D’après le ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, la diaspora contribue pour plus de 900 milliards de francs CFA  par an à l’économie nationale, soit près du tiers du budget de l’État pour 2017. La création des quinze nouveaux sièges entraîne celle de huit nouveaux départements électoraux à l’étranger.

Si la mouvance présidentielle considère cette augmentation du nombre de députés comme un acquis, c'est loin d'être le cas pour Oumar Sarr , coordinateur du parti démocratique Sénégalais "Nous ne comprenons pas non plus, insiste-t-il, pourquoi ils n’ont pas voulu appliquer la proportionnelle dans les départements de l’extérieur pour que la diaspora très diversifiée soit représentée à l’Assemblée nationale»

les mots de Amina Mohamed pour les maux de l'Afrique



Le Centre d Etude des sciences et Techniques de l' information  ( CESTI) a recu ce 05 décembre Jibril Muhamed la ministre kenyane des affaires étrangères et par ailleurs candidate à la présidence de la commission de l’Union africaine.Face à aux étudiants,  elle a brossé plusieurs sujets dont la question des ressources naturelles du continent noir.Elle est d'avis que « L’Afrique doit être au centre des décisions du monde » Elle va plus loin : "plus de 50 % des ressources du monde sont en Afrique. Et hélas, ce sont les autres qui viennent les exploiter et nous revendre les produits dérivés à des prix exorbitants". 
Poursuivant son exposé , la ministre kényane se dit favorable à un " développement inclusif et durable les pays africains doivent « aller ensemble ». Des coopérations doivent être établies  et des accords signés entre eux. L’Afrique constitue un vaste marché et ce marché doit s’ouvrir pour la libre circulation des biens et des personnes.
La candidate à la tête de la commission de l’UA a par ailleurs évoqué la question de l’extrémisme en Afrique. « Une bonne redistribution » des ressources doit être effectuée. Près de 70% des africains ont moins de 25 ans, cette jeunesse, si elle n’a pas la possibilité de subvenir à ses besoins, est très fragile face aux nombreuses tentions de l’extrémiste religieux qui les promet un avenir meilleur.
Et pour ce qui est de l’UA, Mme Jibril a fait entendre que l’Afrique s’en sort plutôt bien avec des foyers de tension comme la Centrafrique et le Burundi qui se calment petit à petit. L’UA a toujours été présente auprès des pays sous tension pour promouvoir la paix et la stabilité par des médiations.
Amina Jibril est à Dakar à l' occasion du sommet sur la paix et la sécurité.Avec l'appui de ses frères africains , elle compte « cultiver cette paix et cette sécurité » dans toute  l’Afrique. Ce qui lui permettra e se développer dans la sérénité.
« Ne laissez pas vos rêves être confiner par les frontières de nos pays. Ne laissez personne vous définir, définissez-vous. Et ne laissez personne vous mettre dans une boite ».s'exclame t-elle

mardi 10 janvier 2017

Gambie : le monde à l'écoute de la cour supreme

YAHYA JAMMEH
Crédit photo : Senenews
Ce 10 janvier la Cour suprême doit étudier l'appel de Yahya Jammeh concernant les résultats de la présidentielle qu'il avait acceptés avant de tenter un forcing . La Cour Suprême de la Gambie doit statuer ce mardi sur les recours en annulation de la présidentielle de décembre déposé par Jammeh.Ces cinq juges étrangers sont notamment des nigérians et des Sierra-Léonais sollicités par le président sortant.Alors qu'il était censé être à Banjul depuis quelques jours, le juge sierra-léonais Nicolas Browne-Mark a été aperçu lundi à Freetown selon BBC .Concernant le juge Nigerian Onogeme Uduma qui doit siéger aujourd'hui en qualité de président de la Cour Suprême, il a déjà fait savoir ce week-end aux autorités gambiennes "qu'il ne pourrait être disponible qu'en mai ou en novembre".Dans une lettre au ministère gambien de la justice, il explique que la date choisie n'est pas compatible avec ses obligations vis-à-vis de l'agenda judiciaire de son pays.Yahya Jammeh a donc désormais très peu de marge de manœuvre pour faire invalider les résultats de la présidentielle de décembre.Cinq juges gambiens de la Cour Suprême ont remis véhicules de fonction et autres aux autorités et quitté le pays.Par ailleurs Muhammadu Buhari, Ellen Joahnson Sirleaf et Ernest Bai Koroma vont encore une fois demander à Yahya Jammeh de se retirer du pouvoir.Ainsi en a décidé un nouveau sommet extraordinaire de la CEDEAO sur la Gambie ce lundi à Abuja.Cette deuxième mission des chefs d'Etat de la Cédéao intervient dans un contexte
 Cette meme Cour suprême  qui est l'attraction de la journée est dans l'agonie depuis plusieurs mois ,
 via un communiqué, a ainsi précisé ne pouvoir siéger qu’aux mois de mai et novembre et a prié les différents acteurs politiques à respecter le calendrier judiciaire républicain.
 Maintenant reste à savoir si   Adama Barrow,  ne va pas  encore patienter avant de prendre les destinées de la Gambie.Ce qui permettrait à Yaya Jammeh de continuer à assumer ses fonctions de Président de la République jusqu’au moins le mois de mai prochain.
Le début de la procédure va donc débuter dans cinq mois et il y aura toujours ce vide juridique qui confortera Yahya Jammeh dans sa position d’homme fort de la Gambie d’ici mai ou novembre.

 Reste maintenant de savoir quelle sera la posture de la communauté internationale, puisque la CEDEAO a décidé de ne pas envoyer de forces militaires en choisissant la voie diplomatique. Une rencontre avec Yahya Jammeh est d’ailleurs prévue cette semaine.