jeudi 27 avril 2017

Les industries extractives au menu

le  Carrefour d’actualité de ce mercredi 19 Avril 2017 était consacré aux industries extractives. A travers ses actions, la société civile sénégalaise veut œuvrer pour la transparence dans la gouvernance des industries extractives et promouvoir la justice fiscale.
Selon El Hadji Abdoulaye Seck, le collectif « Publiez ce que vous payez » a déjà obtenu bien de résultats par ses plaidoyers. Il s’agit entre autres de la consultation des communautés sur les conséquences, effets et avantages de l’extraction ; l’inclusion de celles-ci dans le processus d’attribution des titres ; l’introduction de la reddition des comptes dans les codes miniers depuis 2012, une année où une campagne de la société civile dans le monde entier a obligé les sociétés extractives à publier ce qu’elles paient aux gouvernements. « Publiez ce que vous payez » lutte aussi pour la révision des codes miniers avec une prise en compte des avantages qui doivent revenir aux populations. Tout ceci grâce à sa crédibilité entant qu’Organisation de la Société Civile et la force de ses membres.
Quant à Thialy Faye du Forum Civil, il nous apprend que la justice fiscale sous-entend l’égalité, la certitude et la commodité. Chaque citoyen doit contribuer à l’économie à la hauteur de ses limites. Aux dires de ce dernier, les causes de l’injustice fiscale sont nombreuses. Les incitations et dépenses fiscales, l’évasion fiscale, l’évitement, l’incivisme fiscal, les amnisties fiscales, le secteur informel en sont quelques exemples.
Quant a Thialy Faye le cas de Kédougou en matière d’inégalité fiscale. Malgré que cette région soit minière, elle sombre encore dans la pauvreté avec un faible recouvrement des taxes, dans un contexte où les individus paient plus que les sociétés, selon Thialy Faye. C’est pourquoi le Forum Civil plaide pour la promotion du civisme fiscal, la bonne gouvernance, le contrôle fiscal

mardi 18 avril 2017

la démonstration phocéenne

Ziko le djoloff-djoloff tigui


Lancement du maxi Bouche à Oreille composé de 13 titres ce  samedi 1er avril 2017 au restaurant Paris Dakar de keur Massar

Zico Hatafaya, Mamadou Dieng à l'état civil, est de la race de rappeurs qui accorde encore un intérêt privilégié aux lyrics (paroles) ; ce qui constitue d’ailleurs un des principes fondateurs et particuliers de son art. Comme il l’affirme, cela part de deux influences : d'abord le poète romantique du XiXème  siècle Victor Hugo qu'il affectionne pour son engagement et son lyrisme personnel, ensuite la vieille école de rap sénégalaise qu'il prend pour modèle. Ainsi clame-t-il ne pas accorder une véritable importance à l'instrumental. Sa thèse dénote cependant avec les rythmes de l'album qui sont tantôt saccadés, tantôt menant sur les bits yankees, style Kanye West ou Jay Z.
Zico Hatafaya est à son premier album, mais pas à sa première production. Il a commencé sa carrière musicale en 2007 et compte à son actif plusieurs singles et mixtapes. Il a également bourlingué durant la décennie au gré des collaborations et des ruptures avec d'autres collègues rappeurs. Il consacre aujourd'hui sa carrière solo avec « Bouche à Oreille » et espère au bout beaucoup de lumières, comme avec le titre Shine qui clôt son opus.